Fred BOISSONNAS, Essai de photographie binoculaire, Paris, 1900, p. 6.
Frédéric DILLAYE (1848-1914), « La photographie d’art à l’Exposition de 1900 », Les nouveautés photographiques, année 1901, Paris, p. 104.
Rodolphe Töpffer (1799-1846) publie à Genève, entre 1830 et 1843, douze opuscules titrés Réflexions et menus-propos d’un peintre genevois. En 1841, le onzième fascicule est sous-titré : De la plaque Daguerre. À propos des excursions daguerriennes. Sur la page de titre, l’exergue « Le corps moins l’âme » résume bien l’inquiétude conservatrice de l’auteur de Monsieur Pencil face à la concurrence du « fidèle » miroir argentique utilisé par le « peintre-machine », nom qu’il donne aux daguerréotypeurs. Ce texte sera repris, entre juin et août 1895, par la Revue suisse de photographie qui le réédite sous le titre : « Un éreintement de la photographie ». Le rédacteur justifie son choix surprenant dans l’avant-propos : « À une époque comme la nôtre où, sans cesse, on voit le mot d’art allié à celui de la photographie, où l’on ouvre des expositions d’art photographique, et où l’on rencontre des critiques qui vont même jusqu’à parler d’école française, italienne et d’autres, relatives à la photographie, il peut être utile de
La Lumière est le premier hebdomadaire européen consacré à la photographie. Le périodique s’arrêtera en 1867. La Lumière (1851-1860), intr. Gilbert BEAUGÉ, Marseille, 1996, 2 vol.
Francis WEY (1812-1882), « De l’influence de l’héliographie sur les beaux-arts », La Lumière, no 1, janvier 1851, p. 2.
Francis WEY, « De l’influence de l’héliographie sur les beaux-arts », La Lumière, no 2, février 1851, pp. 6-7.
« L’héliographie, cette science nouvelle qui comprend le daguerréotype ou dessin par les procédés perfectionnés de M. Daguerre (sur plaques métalliques), et la photogra-phie ou dessin par la lumière (sur papier). » Le mot est choisi en hommage à Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833). Francis WEY, La Lumière, no 1, 1851, pp. 1-3.
Malgré plusieurs mentions situant l’ouverture de l’atelier Boissonnas entre 1863 et 1864 – Fred publie les deux dates dans la « Notice historique » de son Essai –, Henri n’a pas repris l’atelier Garcin avant fin janvier 1866. Dans une lettre à sa femme, pos-tée le 27 janvier 1866 à Berne où il visite différents ateliers de photographes aléma-niques dont celui de Carl Durheim (1810-1890), il fait part de son impatience à recevoir « des détails sur les propositions de Garcin » et exprime sa préférence pour la maison des Trois-Rois : « Plus j’y réfléchis plus je penche pour Bel-Air. C’est évidem-ment une bonne position qu’il ne faut pas laisser échapper. » Il demande à son épouse de verser cent francs pour le loyer afin de confirmer leurs « projets de succéder à Mr Garcin ». Durheim informe Boissonnas du chiffre d’affaire du portraitiste Gaussen, établi à Genève, qui lui révélait avoir vendu en 1865 vingt-neuf mille cartes de visite à un franc pièce. CIG, FBB MS C2.
Le nom d’Auguste Garcin (1816-1895) associé à celui de François Poncy (1822-1884) est mentionné dans le Journal de Genève le 6 juin 1854 dans l’annonce d’un atelier photographique à la rue du Rhône, no 172. La collaboration de ces pionniers de la photographie genevoise semble s’achever à peine six mois plus tard. Avant décembre 1860, Garcin ouvre un atelier à la place Bel-Air dans la maison des Trois-Rois. En décembre 1863, il passe plusieurs annonces pour un nouvel atelier situé à la plaine du Pré-l’Evêque, no 140.
Dans le Journal de Genève du 15 juillet 1868, Boissonnas informe que « les poses ins- tantanées pour enfants se font comme précédemment : de 9 heures à 1 heure, pourgrandes personnes jusqu’à 4 heures ». Publicité pour l’atelier Boissonnas, Journal de Genève, n° 168, 15 juillet 1868, p. 4.
Un portrait d’un bambin en pleurs, légendé Instantané au collodion humide par Hri. Boissonnas en 1869, est publié en bas de la page « Notice historique » de l’Essai de photographie binoculaire, p. 47.
Miss Cora dans la cage au lion est publié en 1888 dans la traduction française de cet ouvrage, pp.157-158.
Voir Michel FRIZOT, « Vitesse de la photographie », Nouvelle histoire de la photogra- phie, Paris, 1994, pp. 243-257.
Lithographie de la série « Proverbes et maximes » publiée dans le Charivari le 2 juin 1840.
André GUNTHERT, La conquête de l’instantané. Archéologie de l’imaginaire photogra- phique en France (1841-1895), thèse de doctorat, EHESS, Paris, 1999, p. 311.
À Genève, entre 1855 et 1875, est imprimé sur les supports de montage des tirages à l’albumine « Peintres Photographes ». Le qualificatif est choisi entre autres par Straub,Vuagnat, Lacombe & Lacroix, Vulliety & Artus, Runcaldier & Artus, Welten. « Photographie artistique » est préféré par Marin Vigny, Reymond, Gaussen & Cie. Un chevalet et une palette de peintre symbolisent l’activité des Reyman & Lagrange. Les ateliers de Béguin, Faedo, Garcin, Plaut, Poncy, Pricam, Henry ou Richard s’attribuent le titre de « Photographe ».
Paul Boissonnas, «Les Boissonnas, photographes de pères en fils», tapuscrit de 50 pages, 1976, CIG, FBB MS P9, p. 7.
Trente-six caricatures originales au crayon, signées parfois du monogramme F. B., sont répertoriées au CIG (CIG, FBB archives album 01). Cent trente-neuf croquis attribua-bles à Fred sont connus par des reproductions anciennes. (CIG, FBB MS archives 01, CIG, les albums Y631.01/04/05/11 ; portefeuille Taponier, coll. privée). En octobre 1902, Fred croque son jeune employé Monsieur [Albert] Steiner portant sur son dos le Téléphot Vauthier-Dufour. (CIG Y631.05.64)
Barthélémy Menn (1815-1893), peintre du « paysage intime », fut élève d’Ingres et ami de Corot. Ferdinand Hodler suivra ses cours.
Nicolas BOUVIER, Boissonnas, une dynastie de photographes, Lausanne, 1983, p. 65.
L’enveloppe est titrée « Mes premières photos d’atelier avec annotations de mon père », CIG, FBB MS C1.
À certaines périodes, il est difficile de déterminer l’auteur d’une photographie signée
Boissonnas.
La datation de l’autoportrait se réfère à l’album 1896, un des albums de famille offert par Paul Boissonnas à la BGE, fort précieux pour déteminer la chronologie de la pro-duction visuelle de l’atelier. CIG, Y631.03.13.
Edward Steichen, Self-portrait, Camera Work no 2, 1903. Dans Alfred STEIGLITZ, Camera Work, The Complete Illustrations 1903-1917, Cologne, 1997, p. 110.
Henri Boissonnas, lettre à sa femme, Stuttgart, 16 et 17 octobre 1879. CIG, FBB MS C1.
« Tout l’immeuble était consacré à la photographie, à l’exception du 1er et du
2e étage. » Fred Boissonnas, Chronique des familles Boissonnas, 1939, tapuscrit, CIG, FBB Chronique familles Bs, p. 53.
Edmond-Victor Boissonnas invente une émulsion sensible au jaune qu’il commercialise sous le nom de Regularitas, puis, vers 1888, sous celui d’Extra rapides série C. Les émulsions orthochromatiques enregistrent toute la gamme chromatique à l’exception du rouge dont le rendu est noir.
Victor HUGO, « Les Esprits et les masses », William Shakespeare, Paris, 1864, p. 397.
Fred Boissonnas, brouillon de lettre à Léon Vidal Genève, le 30 juillet 1900, p. 1, CIG, FBB MS P10.
Henry Peach Robinson (1830-1901) publie For Photographers en 1869 (De l’effet artistique en photographie. Conseils aux photographes sur l’art de la composition etdu clair-obscur, Paris, 1885) et, en 1884, Picture-Making (La photographie en plein air. Comment le photographe devient un artiste, Paris, 1886), p. 2.
ROBINSON, op. cit., 1886, p. 40.
Henry Peach Robinson, lettre à Fred Boissonnas, Winwood, le 26 avril 1891. CIG, FBB MS C2.
Ecogia, réalisé probablement à l’automne 1890, est exposé puis publié en photogra- vure dans le portfolio du Club des amateurs photographes de Vienne. Charles SCOLIK, « Ecogia, eine prächtige Waldlandschaft », Photographische Rundschau, Centralblatt fur Amateurphotographie, vol. IV, 1891, Halle a. S., p. 438. En janvier 1891, Fred Boissonnas offre une épreuve de cette image à la Société genevoise de photographie en souvenir de son frère. Revue de photographie, no 3, mars 1891, p. 82.
ROBINSON, op. cit., 1886, p. 46.
F. Boissonnas, Chronique des familles…, 1939, op. cit., p. 48.
Dyllaye est critique : « Évidemment l’artiste a bien mérité de l’art en cherchant à recons- tituer sur nature une scène des premiers âges. Mais ces petits bonshommes, un peu per-dus dans ce grand cadre tout empli d’une grande roche, ne me présentent pas nettement l’antithèse qu’on a peut-être voulu mettre entre l’homme et la nature. De plus, tout cela manque un peu d’air et de clarté, malgré certaines pétarades de lumière éclatant à côté de tonalités sombres. Œuvre bonne au demeurant, toute faite d’application et de conscience, Les Troglodytes ne sont point le chef-d’œuvre incontesté qu’on nous a claironné aux oreilles avant l’Exposition. » Frédéric DYLLAYE, « Le premier salon d’art photographique », Les nouveautés photographiques, Paris, 1894, pp. 268-269.
Extrait d’une lettre de Fred Boissonnas reprise dans l’article de Charles Gravier « Une nouvelle école de photographie et l’épreuve originale » publié dans le Bulletin du Photo-Club de Paris, 1899, pp. 309-310.
Guillaume FATIO, La campagne genevoise d’après nature, Genève, 1899, p. 10. Voir David RIPOLL, « Nos ancêtres les lacustres : images d’un mythe d’origine », Genava, Revue des Musées d’art et d’histoire de Genève, no 42, 1994, pp. 203-218.
L’héliogravure de grand format mesure 105 x 80 cm. Charles MENDEL, « Épreuves artistiques d’après nature », Extrait du catalogue de la bibliothèque générale de photographie, Paris, 1905, p. 10.
Fred et Edmond-Victor présentent à l’Exposition universelle de Paris de 1889 un des premiers essais effectués depuis Bellevue avec une plaque orthochromatique sur unformat panoramique : Première Vue du Mont-Blanc, obtenue directement. Elle est reproduite dans l’Essai de photographie binoculaire à la page 47. « Le paysage est dominé pour la plus grande satisfaction des amateurs anglais – par la silhouette du Mont-Blanc se détachant en vigueur sur un ciel sans nuages », relate le correspondant du Journal de Genève, no 162, 11 juillet 1889, p. 2.
Fred BOISSONNAS, « Le Mont-Blanc », L’Amateur photographe, 17 juillet 1892, Paris,
p. 646.
P. Boissonnas, « Les Boissonnas », op. cit. 1976, p. 12.
En 1894, Édouard Demole, directeur de la Revue Suisse de photographie compose pour sa propre revue une mise en scène blafarde qu’il intitule L’alchimiste, Revue Suisse de photographie, no 1, janvier 1894, pl. 1.
Fred Boissonnas aborde ce sujet dans le chapitre « L’Art et la photographie » de son Essai, 1900, p. 19.
Robert de la SIZERANNE (1866-1932), La photographie est-elle un art ?, Paris, 1899,
p. 21.
Helmut Gernsheim (1913-1995) reproduit avec une datation inexacte Faust et Le Retour du théâtre, photographie dans laquelle il perçoit l’influence de Daumier. Helmut GERNSHEIM, « Imitation Paintings », Creative photography. Aesthetic trends 1839 to modern times, New York, 1962, pp. 131-133.
Michel POIVERT, « Le sacrifice du présent », Études photographiques, no 8, 2000, p. 95. Voir aussi : « La photographie française en 1900. L’échec du pictorialisme », Vingtième siècle. Revue d’histoire, no 72, 2001, p.17-25.
JEAN-FRANÇOIS CHEVRIER, Jeff Wall, Paris, 2006, p. 9.
Fred BOISSONNAS, « Le Salon des photographes professionnels à l’Exposition de Berne », Schweizerische Photo.-Zeitung – Journal suisse des photographes, no 2, 1917, p. 2.
Fred BOISSONNAS, Fredy. 1896-1904, Genève, 1905, p. 35.
« Devant ce tableau qui parait tout simple à faire tant il est naturel, j’entends plus d’un amateur me demander si je l’ai réussi du premier coup. Certes non, Cher Monsieur, jel’ai fait et refait durant tout un été. » F. Boissonnas, op. cit., 1900, p. 29.
Arthur da CUHNA, « Les photographies à l’Exposition de 1900 », Le Photogramme, no 9, septembre 1900, Paris, p. 161.
Six ans après l’invention du fusil photographique d’Étienne Jules Marey, Albert Darier (1843-1915) dépose le brevet de l’Escopette, en novembre 1888. L’appareil permet de prendre cent dix prises de vue sur la pellicule souple d’Eastman. Souvenirs de la Fête des vignerons est le premier album édité par le Genevois. Seulement quatre exemplaires sont recensés. Ils contiennent quinze planches de six tirages collés. Voir : Pascale BONNARD YERSIN, Roland COSANDEY, L’Escopette de M. F. Boissonnas à la Fête des vignerons, Vevey-1889, Genève, 1999.
SIZERANNE, op. cit., 1899, p. 11 et p. 30.
Robert DEMACHY (1859-1936), « La Photographie pictoriale dans les Sections étran- gères », Bulletin du Photo-Club de Paris. Reproduit dans Le Photogramme, septembre 1900, Paris, p. 169.
F. Boissonnas, brouillon de lettre à Léon Vidal, op. cit., 1900, p. 2.
Boissonnas est l’atelier photographique suisse le plus actif sur la scène internationale. Il participe à au moins soixante-deux expositions entre 1872 et 1934 (voir p. 201).
Albert REYNER, « La photographie binoculaire appliquée au portrait », L’année photo- graphique 1900, Paris, p. 115.
« Aucun d’entre eux à l’exception du Genevois Fred Boissonnas, qui remporte un grand succès à l’Exposition universelle de Paris en 1900, ne réussit à participer à uneexposition internationale d’envergure. […] En Suisse la photographie pictorialiste prend son essor ultérieurement […]. » Martin GASSER, « … Est-ce nous qui soudainement voyons flou ? La percée de la nouvelle photographie en Suisse vers 1930 », Photographie suisse des années 1930. Conflit d’images, Zurich, 2009 (trad. fr.), p. 4.
En 1894, parmi cent cinquante-six photographes exposés, originaires de douze pays, figurent les noms des Genevois Batault, Boissonnas, Dussuet, Lacroix, Mazel, Pricamet Thévoz. Sont aussi présents deux Romands : Dubois et Greck. En 1896, lors de la Troisième exposition d’art photographique, les œuvres de quatre Suisses sont rete-nues : celles de Boissonnas et des Alémaniques Juncker, Suter et Wicky.
Antoine Mazel (1859-1936) présida durant plus de dix ans la Société genevoise de photographie créée en 1881 et est l’auteur de La photographie artistique en montagne, Paris, 1902.
Robert Demachy admire les portraits à la gomme bichromatée du Genevois Jean Lacroix lors de l’Exposition universelle de Paris de 1900. DEMACHY, op. cit., 1900, Paris, p. 169. Arthur da Cunha écrit à son sujet : « M. Lacroix, avec ses merveilleux portraits, et M. Boissonnas avec ses paysages et sujets de genre représentent à eux deux presque toute la Suisse photographique. » Le Photogramme, nos 9 et 10, Paris, 1900, p. 169 et p.186.
« Il y a environ 1 an, je vous commandais une paire d’objectifs portrait anastigmat no 2 en vous disant que les travaux que je ferais avec étaient destinés à l’Exposition deParis. » Fred Boissonnas, brouillon de lettre à Miethe, Genève, le 25 mai 1900. CIG, FBB MS P10.
A. QUANTIN, L’Exposition du Siècle, Paris, 1900, p. VIII. Une famille à Guignol de Fred Boissonnas est reproduite à la page 250 sous le titre Photographie du rire.
Léon Vidal (1833-1906), auteur du Traité pratique de photochromie, entre autres, est le rapporteur du jury pour la photographie. F. Boissonnas, brouillon de lettre à LéonVidal, op. cit., 1900, p. 1.
« Les Colchiques » est un poème de Guillaume Apollinaire (1880-1918) publié dans
Alcools en 1913. APOLLINAIRE, Œuvres poétiques, Paris, 1956, 2010, p. 60.
Le discours de Boissonnas, prononcé lors de la fête célébrant le grand prix et dédié à ses employés, évoque les temps forts de l’atelier : « Mesdemoiselles Wickers qui pour Les Colchiques avez pataugé dans un marais en costume de nymphes, tandis que Mlle Cottet galopait en faisant flic flac. Et que Miss Maud s’agenouillait dans la vase ! Et
DEMACHY, op. cit., 1900, p. 169. Fred Boissonnas emploie lui aussi les mots de « pan- neau décoratif » pour qualifier sa composition. F. Boissonnas, brouillon de lettre à LéonVidal, op. cit., 1900, p. 4.
P. HANNEKE, Photographische Mitteilungen. Illustrierte Zeitschrift für das Gesamtge- biet des Photographie, 39. Jahrgang, Berlin, 1902.
F. Boissonnas, brouillon de lettre à Léon Vidal, op. cit., 1900, p. 2.
Ce commentaire de Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963) est publié sur la première page du prospectus de souscription de l’ouvrage Égypte en 1932.
Le journaliste décrit ainsi l’instantané: «Une famille à Guignol. – Voici à mon avis, le triomphe de la photographie instantanée. Peut-on imaginer quelque chose de plus vivantet de plus expressif que tous ces rires aux divers âges de la vie. Il y a là un chef d’œuvre! Du grand-père au tout petit qui se fourre les doigts dans la bouche et n’y comprend rien, tous rient et ma foi, force est de rire à leur ombre.» BOISSONNAS, op. cit., 1900, p. 36.
F. Boissonnas, « Allocution à ses employés », Le Mayen, Genève, le 19.8.1900, CIG, FBB MS P10. p. 4
C. KLARY, « Liste des récompenses distribuées aux exposant de la Classe XII », Le Pho- togramme, no 9, septembre 1900, Paris, p. 170-175.
Léon VIDAL, « Classe 12. Photographie – Rapport du jury international », Exposition universelle internationale de 1900 à Paris. Rapports du jury international, vol. groupe III, 1902, Paris, p. 147.
A. E. PRICAM, Classe 12 photographie. Rapport adressé au Haut Conseil fédéral suisse, Genève, 1900, CIG, FBB MS P11, p. 21.
DEMACHY, op. cit., 1900, p. 169.
F. Boissonnas, brouillon de lettre à Léon Vidal, op. cit., 1900, pp. 4-5.
F. Boissonnas, brouillon de lettre à Léon Vidal, op. cit., 1900, p. 6.
BOISSONNAS, op. cit., 1900, p. 39.
L’écrivain glisse dans l’avant-propos de son livre : « Vous ne trouverez cependant pas un seul nu dans les cent cinquante mille clichés des archives Boissonnas. Seuls ceuxqui connaissent mal Genève pourraient s’en étonner. » BOUVIER, op. cit., 1984, p. 5. L’œil curieux de Nicolas Bouvier n’avait pas eu la chance de découvrir parmi près de
Nicolas Bouvier donne une lecture différente de cette image qu’il nomme : Le Taxi- phot, (sic) autoportrait comique. BOUVIER, op. cit., 1983, p. 73. Ce titre engendre une confusion car le Taxiphote, stéréo-classeur, distributeur automatique est une borne de projection de vues stéréoscopiques inventée en 1899 par les Français Colardeau et Richard. Le Photogramme, no 9, 1902, p. 174.
F. BOISSONNAS, « Le Salon des photographes… », op. cit., 1917, p. 1.
L’autoportait est reproduit en couverture du catalogue Ausstellung von Kunst- Photographien Hamburg – 1900.
Le brevet « Image photographique basée sur l’application du principe de la vision bino- culaire et procédé de fabrication de la dite » est déposé auprès du ministère du Com-merce et de l’industrie pour une durée de 15 ans.
F. Boissonnas, brouillon de lettre à Miethe, op. cit., 1900, p.1.
F. BOISSONNAS, op. cit., 1900, p. 11.
Ibid., p. 10.
Le folding est un appareil photographique dont l’optique et le soufflet se replient dans le corps du boîtier.
Fred Boissonnas, brouillon de lettre à Eder, Genève, le 25 mai 1900, p. 1. CIG, FBB MS P10.
F. BOISSONNAS, op. cit., 1900, p. 11.
Fred Boissonnas, « Brevet d’invention de 15 ans pour image photographique basée sur l’application du principe de la vision binoculaire et procédé de fabrication de la dite »,Paris, 18 juillet 1900, p. 4
F. BOISSONNAS, op. cit., 1900, pp. 6-7.
Fred Boissonnas, brouillon de lettre à L. E. Coulin pour Gabriel Lippmann, Genève, le 7 mars 1900. CIG, FBB MS C VII.
Fred Boissonnas, brouillon de lettre à Miethe, Genève, le 25 mai 1900, CIG, FBB MS P10. Adolphe Miethe (1862-1927) est un scientifique allemand qui, après des étudesde physique, de chimie et d’astronomie, a développé des optiques. Il est le co-inventeur de la poudre magnésium pour les flashs et a été rédacteur de la revue allemande Das Atelier des Photographen.
Josef Maria Eder (1862-1927), scientifique autrichien, est l’auteur de nombreux livres, dont Geschichte der Photographie publié en 1905 et traduit en anglais en 1945, qui sera l’ouvrage de référence jusqu’au milieu du XXe siècle.
SIZERANNE, op. cit., 1899, p. 10.
Ibid., pp. 15-16.
F. Boissonnas, brouillon de lettre à Miethe, op. cit., 1900, p. 3.
Léon VIDAL, « Classe 12. Photographie – Rapport du jury international. », dans Exposi- tion universelle internationale de 1900 à Paris. Rapports du jury international, Paris, 1902, p. 202.
L’Autoportrait au flou de monocle est paradoxalement publié à la fin du texte La vision binoculaire et la photographie. F. BOISSONNAS, op. cit., 1900. p. 15.
L. de PULLIGNY et C. PUYO, Objectifs d’artiste, 1906, Paris, p. 11. Voir l’article de Michel POIVERT, « Une photographie dégénérée ? Le pictorialisme français et l’esthétique des aberrations optiques», Études photographiques, no 23, mai 2009, pp. 193-206.
L. RÈLE, « Net ou flou », Art et Photographie, no 4, 1900, Paris, p. 50.
Au sujet du portrait Étude de flou, l’homme en prière. BOISSONNAS, op. cit., 1900, p. 24.
Ce photomontage assemble habilement un paysage de mer et l’image de la barque des pêcheurs photographiée à cale sèche. Victor BÉRARD, Dans le sillage d’Ulysse, Paris, 1933, pl. 159.
F. Boissonnas brouillon de lettre à Eder, op. cit., 1900, p. 4.
Robert de la Sizeranne, lettre à Fred Boissonnas, Paris, le 7 août 1900. CIG, FBB MS
P10.
Frédéric Dillaye, lettre à Fred Boissonnas, Leissigen, le 14 août 1900. CIG, FBB MS
P10.
Dans une troisième lettre au Genevois, Dillaye annonce plusieurs articles, dont le pre- mier sera publié dans la revue mensuelle Le Monde moderne.
C. KLARY, « La vision binoculaire et la photographie », Le Photogramme, no 11, novem- bre 1900, Paris pp. 209-213. Fred BOISSONNAS, « La vision binoculaire et la photographie », Bulletin du Photo-Club de Paris, n° 124, mai 1901, pp. 139-146.
René d’HÉLIECOURT, « La photographie binoculaire », Photo-Revue, n° 25, 30 septem- bre 1900, p. 195. CIG, FBB MS P10.
D. [Édouard DEMOLE], « Faits d’hiver – Essai de photographie binoculaire », La Revue
Suisse de photographie, n° 7, 1900, p. 261.
« Chronique locale », Journal de Genève, no 202, 15 octobre 1900, p. 3.
F. Boissonnas, brouillon de lettre à Léon Vidal, op. cit., 1900, p. 7.
Daniel Baud-Bovy (1870-1958), historien d’art et écrivain, a été directeur du Musée des beaux-arts situé au Musée Rath de 1905 à 1913, et directeur de l’École des beaux-arts de Genève dès 1909. Voir : Philippe M. MONNIER, Daniel Baud-Bovy et Frédéric Boissonnas. Un demi-siècle d’amitié au service de l’art, Genève, 1972.
Éditée par Alfred Stieglitz (1863-1946) entre 1903 et 1917, la revue pictorialiste Camera Work publie aussi, parmi ses cinquante luxueux numéros, des reproductions d’œuvres de Rembrandt, Botticelli, Velázquez, Van Gogh, Cézanne, Rodin, Matisse, Picasso ou encore Brancusi.
Aucune correspondance du Genevois n’a été trouvée dans les archives d’Alfred Stieglitz à l’Université de Yale (Beinecke Rare Book and Manuscript Library).
En 1904, La Toilette en impression sanguine est retenue parmi les quarante-huit pho- togravures. Pour la deuxième série, Scène d’hiver et Dans la montagne sont éditées en 1906.
En 1903, Boissonnas envoie au 48e concours annuel de la Société royale de photogra- phie de Grande-Bretagne ses premières épreuves grecques : Le Soleil couchant à Patras, Zemenon dans le Péloponnèse, Phare dans le nord de Corfou, L’Angle nord de la face ouest du Parthénon, L’Acropole depuis Pnyx et Le Parthénon.
En 1904, cette série est exposée en parallèle aux cent études de La Grèce, sites célè- bres et coin perdus à la Maison Balland et Cie, rue du Stand.
En automne 1907, Fred Boissonnas voyage en Égypte durant 15 jours avec deux de ses anciens employés devenus associés, Fritz Eggler qui dirige l’atelier de Saint-Pétersbourg et André Taponier celui de Paris. Au retour, lors de l’escale à Athènes, Boissonnas réalise le 21 ou 22 octobre l’une de ses plus célèbres images de Grèce, Le Parthénon après l’orage, dont deux variantes sont connues.
« Expositions photographiques », Le Moniteur de la photographie, no 6, juin 1910,
Paris, p. 73.
« La photographie officiellement reconnue comme un art à l’Exposition universelle de Saint-Louis (USA) 1904 » Le Photogramme, no 8, 1902, p. 149.
Lettre du Conseil administratif de la Ville de Genève à Fred Boissonnas, le 7 février 1912. CIG, FBB MS P5.
Lucienne FLORENTIN, « Lettre ouverte à MM. Pricam et Fred. Boissonnas, photo- graphes », La Suisse, 14 mai 1912. CIG, FBB MS P8.
Fred BOISSONNAS, Au gré du vent, Crête et Cyclades, Musée Rath du 18 avril au 15 mai, Genève, 1912, p. 10.
« Chronique locale », Journal de Genève, no 202, 15 octobre 1900, p. 3.
Jean-Pierre KRIEF, « Thomas Ruff », Contact 2, DVD, 2000.
Jean-François CHEVRIER, « Les aventures de la forme tableau », Photo Kunst, Stuttgart, 1989, pp. 47-81.
Sylvain ROUMETTE, « Andreas Gurski », Contact 2, DVD, 1999.
Anne-Céline JAEGER, La photographie par ceux qui la font, Thames & Hudson, 2008, p. 145.
Robert Adams écrit à ce propos : « Si la photographie peut nous révéler non seulement la Vérité mais la Beauté, il n’est sûrement pas nécessaire d’expliquer plus avant notreaffection pour elle ; pourtant on peut se demander pourquoi il y a soudain autant d’intérêt pour la photo. Après tout, il y a un bout de temps qu’elle est là, avec nous, et jusqu’à une époque récente, ceux qui la tenaient pour un art étaient une petite minorité. » Robert ADAMS, Essais sur le beau en photographie, [1981], Périgueux, (trad. 1996), 2007, p. 55.
Nicolas Bouvier était le commissaire de l’exposition qui a eu lieu du 8 octobre au 28 novembre 1981.
« J’avais été – le mot n’est pas de moi – Roi des photographes et photographe des Rois. » F. Boissonnas, Chronique des familles…, op. cit., 1939, p. 53.
Kohler aurait dit au jeune Boissonnas lors de sa formation dans son atelier : « Patience […] vous deviendrez le photographe le plus renommé d’Europe et d’Amérique, vousavez tous les dons. » Ibid., p. 46.
Ibid., p. 53.
Ibid., 1939, p. 53.
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