Gisèle FREUND, La photographie en France au XIXe siècle, Paris, 1936, pp. 6-7.
Expression empruntée à l’article d’Armand Brulhart. L’atelier Boissonnas a alors été installé dans des locaux plus modestes, mais pourvus d’électricité et mieux adaptésaux évolutions de la pratique du portrait photographique.
Je suis très reconnaissante à Gad Borel et Cléo Borel de m’avoir permis de consulter ces archives dont ils étaient en charge avant leur transfert au CIG de la Bibliothèquede Genève (Fonds Boissonnas Borel – FBB).
Nommé « Henri-Antoine », il abrégeait dans la plupart de ses écrits son prénom sous la forme d’« Henri », appellation retenue ici.
Nicolas BOUVIER, Boissonnas, une dynastie de photographes 1864-1983, Lausanne, 1983, pp. 12-14.
Nicolas Bouvier situe en 1864 la création de l’atelier, mais des documents d’archives montrent qu’elle fut sans doute postérieure (1866). Lire à ce sujet l’article de NicolasCrispini, note 9.
BOUVIER, op. cit., 1983, pp. 12-14.
Voir le chapitre « Comment photographier sans déchoir ou quelques réflexions sur un nouveau métier », ibid., pp. 19-23.
« […] à Genève, ville de 50 000 habitants possédant une aristocratie pingre qui laisse crever de faim les concitoyens, nous sommes 20 photographes à nous manger les unsles autres […]. » Lettre d’Henri Boissonnas adressée à Fred Boissonnas de Genève le 10 avril 1881. CIG, FBB Ms C4.
« On peut dire qu’à Genève, on ne peut faire des affaires que par les relations qu’on se fait. Ce raisonnement peut être vrai partout, mais bien plutôt à Genève où tout lemonde se connaît, or les trois frères Pricam sont tellement intrigants, se liant si facilement avec tout le monde, qu’il n’est pas étonnant qu’ils aient réussi à détourner le courant des clients qui venaient chez nous à aller chez eux […]. » Il estime d’ailleurs son fils encore moins doué que lui pour la sociabilité : « je n’ai pas cette qualité, et toi encore moins », ibid.
Daniel GIRARDIN, Charles-Henri FAVROD, « Daguerréotypistes et dynasties en Suisse romande », dans Hugo Loetscher, Babette Chapuis (dir.), La photographie en Suisse. 1840 à nos jours, Berne, 1992, p. 31.
Lettre de Fred Boissonnas à Henri Boissonnas de Budapest le 13 avril 1881. CIG, FBB Ms C4.
NADAR, Quand j’étais photographe, Paris, 1998 [1900], p. 83.
Lettres conservées au CIG : CIG, FBB Ms C1.
Lettre d’Henri Boissonnas adressée à sa femme de Stuttgart le 17 octobre 1879. CIG, FBB Ms C1.
André GUNTHERT, La conquête de l’instantané. Archéologie de l’imaginaire photogra- phique en France, 1841-1895, thèse de doctorat d’histoire de l’art, EHESS, Paris, 1999, p. 18.
British Journal of Photography, 1879, p. 152.
Revue photographique. Organe officiel de la Société française des archives photogra- phiques, historiques et monumentales, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Archives photographiques, 1879/08 (n° 7), pp. 93-94.
GUNTHERT, op. cit., 1999, p. 18.
Pour évaluer le rôle d’Henri Boissonnas, il faudrait analyser tant ses textes que les pho- tographies produites par l’atelier à cette époque, et les mettre en parallèle avec la pro-duction européenne. Voir notamment le dossier CIG, FBB Ms Ph 8. Ses travaux ont été cités dans des traités sur la photographie instantanée écrits ultérieurement, comme celui de Ludwig DAVID et Charles SCOLIK, Die Praxis der Moment-Photographie auf kunstlerischem und wissenschaftlichem Gebiete, Halle, 1892.
GUNTHERT, op. cit., 1999, p. 30.
«Voyage de papa, 1851», «Journal de mon voyage à Paris et Londres» par H. Boissonnas du jeudi 26 juin au jeudi 17 juillet 1851. CIG, FBB.
Alphonse DAVANNE, Exposition universelle de 1867. Rapport du jury international. Épreuves et appareils de photographie, Paris, 1867. CIG, FBB P11.
Alphonse DAVANNE, Rapport [du jury international] sur les épreuves et les appareils de photographie. Exposition universelle de 1878, Groupe II, Classe 12, Paris, 1880. CIG, FBB P11.
GUNTHERT, op. cit., 1999, pp. 246-262 et André GUNTHERT, « La rétine du savant », Études photographiques, 7, 2000.
DAVANNE, op. cit., 1880, p. 7.
Ibid., p. 36.
« Dans ce genre si difficile des portraits d’enfants, qui demande une grande habileté unie à une extrême patience, nous citerons quelques bonnes épreuves de M. Boissonnas, de Genève. » DAVANNE, op. cit., 1880, p. 38.
Henri BOISSONNAS, Exposition nationale suisse à Zurich. 1883. Rapport sur le groupe 35 : la photographie, Zurich, 1884. CIG, FBB P11.
H. BOISSONNAS, op. cit., 1884, p. 6.
Jean SAGNE, L’atelier du photographe : 1840-1940, Paris, 1984, p. 103.
H. BOISSONNAS, op. cit., 1884, pp. 15-16.
Ibid., p. 5.
GIRARDIN, FAVROD, op. cit., 1992, p. 38.
Henri Boissonnas avait d’abord pensé placer son fils à Munich, mais y renonça. Outre ses réticences à lui imposer le régime alimentaire et l’accent munichois, il recueilleles conseils de plusieurs informateurs pour lesquels seul Brandseph de Stuttgart pouvait offrir une formation de qualité. Lettre de Henri Boissonnas à sa femme de Munich le 14 octobre 1879. CIG, FBB Ms C1.
Lettre d’Henri Boissonnas à sa femme écrite de Stuttgart le 17 octobre 1879. CIG, FBB Ms C1.
Lettre d’Henri Boissonnas à sa femme écrite de Stuttgart le 16 octobre 1879. Archives Boissonnas, dossier : « Lettres de mon père Henri Boissonnas, 1879-1885 », boîte C1,CIG.
La commercialisation du paysage pour les touristes à travers la photographie en Suisse apparaît dès les années 1860. Voir Rudolf SCHNYDER, « Les débuts du tourisme photographique », dans Peter HERZOG, Christiane HOFFMANN-CHAMPLIAUD (dir.), Révélations de la chambre noire. La Suisse du XIXe siècle à travers la collection Herzog, Bâle, 1994, p. 80.
Lettre d’Henri Boissonnas adressée à Fred Boissonnas de Genève le 10 avril 1881. CIG, FBB Ms C4. Cette activité devait consister principalement en portraits de studio.
Henri se rend dans ce but à Cannes en 1880 (ibid.), puis envoie son fils prendre des vues de Saint-Raphaël, Cannes, Antibes, Nice et Monte-Carlo en 1885.
Voir la liste des médailles en annexe.
Souligné par Jean SAGNE, op. cit., 1984, p. 101.
Les archives Boissonnas ne contiennent que des bribes d’informations sur leur association tumultueuse, et sur les procès qui émaillèrent leurs relations. Septante-sept portraits signés Taponier et Boissonnas sont consultables sur le site de l’agence photographique Photo12 : www.photo12.com.
BOUVIER, op. cit., 1983, p. 107.
Ouvert, certes, dans un immeuble bien plus modeste que celui de Paris. L’histoire et la production des studios Detaille a récemment fait l’objet de plusieurs ouvrages : Gérard DETAILLE, Marseille, un siècle d’images, Marseille, 2000 ; Detaille : trois générations de photographes : Marseille, Provence, Méditerranée, Paris, 2011. Ferdinand Detaille s’installa en 1902 à Marseille, dans l’atelier de Nadar qui en prit peu à peu ses distances, avant de repartir à Paris en 1904 ou 1905. Les portraits ont été signés « Boissonnas et Detaille, successeurs de Nadar » jusqu’en 1910, date à laquelle Ferdinand Detaille a fini de rembourser à Boissonnas la somme prêtée.
Correspondance de Nadar conservée à la BNF et citée par Stéphanie de Saint Marc, Nadar, Paris, 2010, pp. 314-315.
DETAILLE, op. cit., 2000, p. XI.
Nadar et Boissonnas participèrent tous deux à l’Exposition nationale de 1900.
CIG, FBB Ms C7. La production et l’histoire de cet atelier reste à retracer. Ses archives n’ont pas été localisées, notamment en raison de la fin précipitée de l’atelier et dudépart contraint d’Eggler au début de la Première Guerre mondiale, relatés par Nicolas Bouvier. BOUVIER, op. cit., 1983, p. 108.
Voyage décrit par Nicolas Bouvier (op. cit., 1983, pp. 150-151) dont nous n’avons malheureusement que très peu de traces, si ce n’est quelques magnifiques clichés etune série de caricatures « à la Töpffer » (collection privée).
A.-E. PRICAM, Exposition universelle de Paris. Rapport adressé au haut Conseil fédéral suisse, Genève, 1900, 22 p., p. 3. CIG, FBB Ms P11.
Max GIRARDET, Art moderne, publié à l’occasion de l’Exposition nationale suisse à Genève, 1896, Berne, M. Girardet ; Genève, éd. F. Boissonnas, 1896, édité égalementen allemand ; voir aussi les albums publiés sur le Village suisse (1896).
D. Girardin et C.-H. Favrod évoquent une « crise d’identité profonde » des photographes suisses révélée lors de cette manifestation. GIRARDIN, FAVROD, op. cit., 1992, p. 43.
Lettre de Fred Boissonnas, Genève, le 30 juillet 1900, CIG, FBB Ms P10.
Ce sujet est développé dans l’article de Nicolas Crispini.
André ROUILLÉ, La photographie : entre document et art contemporain, Paris, 2005, p. 127.
Ibid., p. 137.
Lettre de Fred Boissonnas, Genève, le 30 juillet 1900, op. cit.
Exposition internationale de Milan, 1906. Hermann LINCK, Rodolphe Archibald REISS, « Suisse. Groupe 83. Photographie. Rapport », Berne, 1907, p. 13. CIG, FBB Ms P11.
Lettre de Fred Boissonnas adressée à ses parents de Paris le 14 février 1883. CIG, FBB Ms C3.
On pense au luxe des ateliers de Nadar et de Disdéri dans les années 1860. SAGNE, op. cit., 1984, pp. 65-68.
Lire en particulier à ce sujet la thèse de Thierry GERVAIS, L’illustration photographique. Naissance du spectacle de l’information (1843-1914), EHESS, Paris, 2007.
Fred BOISSONNAS, « Portefeuille artistique », prime du Journal de Genève, Genève, SADAG, n.d. [1896 ?].
Notamment ses liens avec la SADAG, Société Anonyme des Arts Graphiques, avec laquelle il s’est associé juste avant la Première Guerre mondiale, son rêve étant alorsde fonder une grande maison d’édition. Lettre tapuscrite d’Émile Boissonnas à Paul Boissonnas de Baulmes le 10 mars 1964. CIG, FBB, « Chroniques famille Boissonnas ».
Voir la bibliographie à la fin de ce volume.
GIRARDIN, FAVROD, op. cit., 1992, p. 44.
Un manque parmi tant d’autres reprochés à la photographie, « une image sans homme, sans âme, sans art, sans formes autonomes, sans difficulté, sans métier, sans savoir-faire,sans singularité, sans choix, sans discrimination […], sans rareté […], sans originalité, sans génie, sans main, sans travail, sans durée […] ». ROUILLÉ, op. cit., 2005, p. 369.
Premier procédé de photographie en couleurs inventé par Louis Lumière puis commer- cialisé de 1907 jusqu’au début des années 1930.
Lettre de Fred Boissonnas à Daniel Baud-Bovy de Paris le 16 juin 1923. CIG, FBB Ms C9. Les statuts de cette société ont été imprimés en 1923 à Paris. CIG, FBB Ms P6.
Différentes sources écrites laissent entendre que Fred Boissonnas a réalisé un film sur l’ascension du Mont Olympe avec un groupe de touristes en 1928. Un extrait du filmoriginel se trouve dans les archives Gaumont Pathé. Daté de 1928, il montre l’ascension depuis Litokoro jusqu’à l’arrivée sur le sommet : « En Grèce. L’ascension du Mont Olympe », durée 5 minutes, archives Gaumont Pathé, référence PR 1928 28 1. Les mêmes archives comprennent un autre film dont Fred Boissonnas pourrait être l’auteur. Réalisé au couvent des Îles Météores la même année, ce document a une présentation-similaire au film précédent, et reprend les sujets et les angles de vue de certaines de ses photographies (comme la montée dans le cabestan) : « En Grèce. Le couvent des Météores. 1928 », durée 4 minutes, archives Gaumont Pathé, 1928, référence PR 1928 25 2. Documents consultables sur le site http://www.gaumontpathearchives.com.
Lettre de Fred Boissonnas à sa femme de Rome le 12 novembre 1919. CIG, FBB Ms V2.
« Développement des éditions d’art et de sciences Fred Boissonnas », Genève, le 9 août 1920, 14 p., p. 6. CIG, FBB Ms P6-1.
Fred BOISSONNAS, Rapport technique, Exposition nationale suisse, Berne, 1914, pp. 74-75. CIG, FBB Ms P11.
FREUND, op. cit., 1936, p. 81.
SAGNE, op. cit., 1984, p. 276.
Ibid., p. 284.
André GUNTHERT, Michel POIVERT (dir.), L’art de la photographie des origines à nos jours, Paris, 2007, p. 8.
Fred BOISSONNAS, Fredy : 1896-1904, Genève, 1905.
BOISSONNAS, op. cit., 1914, p. 66.
Guillaume FATIO, Genève à travers les siècles, Genève, 1900, p. 5.
Olivier FATIO, « Guillaume FATIO », Dictionnaire historique de la Suisse, URL : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F30005.php.
Guillaume FATIO, Fred BOISSONNAS, Autour du lac Léman, Genève, 1902.
FATIO, op. cit., 1900, p. 5.
Guillaume FATIO, Ouvrons les yeux ! Voyage esthétique à travers la Suisse, Genève, 1904.
Philippe JOCKEY, « Maxime Collignon », dans Philippe SÉNÉCHAL, Claire BARBILLON (dir.), Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale, INHA, en ligne : http://www.inha.fr/spip.php?article3227 ; Ève Gran-Aymerich, Naissance de l’archéologie moderne. 1798-1945, Paris, 1988, p. 230.
LE CORBUSIER, Vers une architecture, Paris, 1925 [1ère éd. 1923], p. 181. Les clichés qui illustrent le chapitre « Architecture, pure création de l’esprit » sont de Fred Bois-sonnas et proviennent des ouvrages de M. Collignon, Le Parthénon (1914) et L’Acropole (1912).
Lire à ce sujet l’article d’Armand Brulhart.
Une exposition a été consacrée à ce sujet : « Construire l’image : Le Corbusier et la photographie », Musée des beaux-arts, La Chaux-de-Fonds, du 30 septembre 2012 au13 janvier 2013.
Ces carnets sont conservés au Musée de la photographie de Thessalonique en Grèce.
Publicités pour la « farine lactée Nestlé » sous la forme de 20 cartes en noir et blanc ou couleurs, en français et en allemand. Il existe également un livret Comment dois-je nourrir mon enfant ? À la farine lactée Nestlé !, publié par Henri Nestlé, Vevey, 1899. CIG, FBB Ms P9-2.
Sous forme de brochure : Edmond WEBER, Mère et enfant, dédié aux jeunes mères et aux œuvres de l’enfance par la fabrique de chocolat Suchard à Neuchâtel, Neuchâtel, [1906], 64 p. CIG, FBB Ms P9-2.
Voir Christophe BRANDT, « 1850-1880 : la photographie, nouvelle énonciation de la société industrielle », dans Chantal LAFONTANT VALLOTTON (dir.), Le monde selon Suchard, Neuchâtel, 2009, pp. 83-102.
Série de 14 cartes en français et en allemand. CIG, FBB Ms P9-2.
Laurent TISSOT, « Suchard à Neuchâtel : brève histoire d’une longue histoire, 1826- 1996 », dans Chantal LAFONTANT VALLOTTON, op. cit., 2009, pp. 13-30.
Ibid., p. 20
Anne-Françoise BERDOZ-FUCHS, L’industrie chocolatière au tournant du siècle : par- cours illustré à travers sa production publicitaire, mémoire de licence, Lausanne, 1987, p. 66. Boissonnas a peut-être commencé à collaborer avec Suchard à l’occasion de l’Exposition nationale de 1896, car il prit au moins une photographie officielle du stand du chocolatier. Voir la base de données du fonds iconographique Suchard mis en ligne par le Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel : « Reconstitution d’une salle des machines Suchard à l’Exposition nationale de Genève », photographie n. ST 3165.5. http://webceg.ne.ch/ow2/Suchard2/voir.xsp?id=0010155027&qid=sdx_q1&n=9&e=.
À l’Exposition universelle de Paris en 1900, le photographe exposa aussi dans la sec- tion des transports des clichés pour la compagnie de chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix, dont il avait réalisé toute l’exposition. CIG, FBB Ms P10.
ROUILLÉ, op. cit., 2005, p. 31.
On peut lire au dos de l’image : « Édité en carte postale et tableau mural pour la propa- gande antialcoolique par Fréd. Boissonnas, Genève. » CIG, FBB Ms P9.
Lire en particulier Elizabeth EDWARDS, The Camera as Historian. Amateur Photogra- phers and Historial Imagination, 1885-1918, Durham, Londres, 2012.
Eugène DEMOLE, Notice sur le Musée suisse de photographies documentaires à Genève, suivie du plan de classement, Genève, 1906.
GIRARDET, op. cit., 1896.
À ce sujet, lire Philippe M. MONNIER, Daniel Baud-Bovy et Frédéric Boissonnas : un demi-siècle d’amitié au service de l’art, Genève, 1972.
Jules COUGNARD, Emmanuel KUHNE, Henry SPIESS, Le nouveau Panthéon, ill. Godefroy et Fred Boissonnas, Genève, 1908, p. 68.
Les centaines de lettres adressées par Fred Boissonnas à Daniel Baud-Bovy entre le début du XXe siècle et 1944 sont conservées aux archives de la BGE (archives Baud-Bovy).
Daniel BAUD-BOVY, L’ancienne école genevoise de peinture, Genève, 1902 (éd. Bois- sonnas).
Mary Warner MARIEN, Photography and its Critics : a Cultural History, 1839-1900, Cambridge, 1997.
MONNIER, op. cit., 1972, pp. 14-20.
Lettre de George H. Chase, Harvard University, Division of the fine arts, Cambridge, à
Fred Boissonnas le 1er mai 1920. CIG, FBB Ms P8.
À travers l’envoi d’un catalogue. Ibid.
Clément CHÉROUX, «1880-1910: l’expert et l’usager», dans GUNTHERT, POIVERT, op. cit.,
2007, p. 270.
François BRUNET, La naissance de l’idée de photographie, Paris, 2000, p. 100.
Comme l’indique un discours de Daniel Baud-Bovy non daté, mais prononcé à l’occa- sion d’une fête ou de l’anniversaire du photographe. CIG, FBB Ms C15.
Lettres de Fred Boissonnas à Daniel Baud-Bovy du 19 août 1904 et de (non datée) septembre 1904, BGE, Archives Baud-Bovy 5 : F. Boissonnas, f. 1-51. Plusieurs portraits du roi en compagnie de sa famille sont consultables dans la base de données photographiques www.photo12.com.
Subside de 5000 drachmes qui ne lui fut versé qu’en 1914. Archives du ministère des Affaires étrangères, Athènes, 1922 – 98 – Pochette 4 – 2 – 2. Lettre de Fred Boissonnas à M. Kapsambélis, consul général de Genève, le 21 août 1918.
Albert NAEF, Le château d’Avenches : notice historique et archéologique, Genève,
1902 (éd. Fred Boissonnas).
Albert NAEF, Chillon, Genève, 1908 (éd. Fred Boissonnas).
« […] Je jouis vraiment pleinement de cette heure unique ! Voir ce maître de quatre-vingt millions d’hommes, ce puissant empereur qui dispose des destinées de l’Europe, devant moi, tout bonhomme, jubilant sur mon œuvre, ce n’est pas banal ! […] » Lettre de Fred Boissonnas à Augusta, de Berlin le 23 février 1913. Dossier « Fred à Augusta. 1912. Hochkönigsburg ». CIG, FBB Ms C6.
Fred BOISSONNAS, avec la collab. de Gustave JÉQUIER, Pierre JOUGUET, Henri MUNIER, Paul TREMBLEY, Gaston WIET, L’Égypte, Genève, 1932.
Irène DI JORIO, Véronique POUILLARD, « Le savon, le président et le dictateur. Publicité et propagande en Europe des années 1920 aux années 1960 », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, 2009/1, n° 101.
Ibid. Sur ce sujet, lire notamment les travaux de Fabrice D’Almeida.
« Pour nos soldats » ; « La leçon de tricotage » ; « Le bas de laine », etc. Cartes bilingues français-allemand imprimées par SADAG. CIG, FBB Ms P12.
Paschalis KITROMILIDES (dir.), Eleftherios Venizelos : The Trials of Statemanship, Edin- burgh, 2008, p. 5.
Lire notamment à ce sujet : Irène BOUDOURI, « Photographie et politique extérieure. L’apport de la famille Boissonnas (1905-1922) », Actes du colloque sur l’histoire de la photographie grecque, Cythère, 2002, pp. 47-59 (en grec).
Archives du ministère des Affaires étrangères, Athènes, 1922 – 98 – Pochette 4 – 2 – 2. Lettre de 13 pages dactylographiées de Fred Boissonnas à M. Kapsambélis, consulgénéral de Genève, le 21 août 1918.
Le carton d’invitation indique : « Du jeudi 13 février au lundi 10 mars 1919, galerie La Boëtie, 64 bis rue de la Boëtie. La Grèce éternelle et La Némésis de Rhamnonte. Exposition des photographies grecques de Fréd. Boissonnas. Conférences de Victor Bérard, Daniel Baud-Bovy, Gaston Deschamps, Théophile Homolle, Charles Diehl, Louis Bertrand, Alfred Croiset, André Andréadès. Inauguration par S.E. M. Eleuthère Vénisé-los le jeudi 13 février. » CIG, FBB Ms P5-2.
Lettre de Fred Boissonnas de Paris le 20 février 1919. Dossier « Correspondance », « Lettres de Fred Boissonnas à Paris fév. mars 1919. Exposition Paris 1919 ». Archives Boissonnas, Musée de la photographie de Thessalonique.
Ouverte le 1er mars 1920 au Grand Central Palace à New York, l’exposition fut ensuite déplacée à Baltimore, Philadelphie, An Arbor, Indianapolis, Albion College, Bayview, Détroit, Cincinnati, Minneapolis. Différentes universités semblent également l’avoir accueillie comme celles d’Oiva, de Madison, de Cleveland, de Saint-Louis, de Chicago, de Buffalo, de Washington et de San Francisco. Lettre de Fred Boissonnas de Genève le 14 avril 1921 au consul général de Grèce à Genève. Archives du ministère des Affaires étrangères, Athènes, dossier 1922 – 98 – Pochette 4 – 2 – 1.
Lettre de F. Boissonnas au gouvernement grec le 26 novembre 1921 (« Exposé
Lettre de Fred Boissonnas à la direction du bureau de la presse du ministère des Affaires étrangères du gouvernement grec, de Genève le 18 juillet 1921. Archives du ministère des Affaires étrangères, Athènes, dossier 1922 – 98 – Pochette 4 – 2 – 1. Voir la série des albums « L’image de la Grèce » publiés par la maison d’édition Boissonnas en français, anglais et allemand.
Voir Daniel BAUD-BOVY, Fred BOISSONNAS, L’image de la Serbie. Le berceau des Serbes, Genève, 1919.
BOISSONNAS, op. cit., 1922.
Fabrice d’ALMEIDA, « Propagande, histoire d’un mot disgracié », Mots. Les langages du politique, 69/2002.
DI JORIO, POUILLARD, op. cit., 2009, p. 8.
KALIFA, op. cit., 1999.
ROUILLÉ, op. cit., 2005, p. 16.