Notamment les procès verbaux rédigés par les procureurs généraux – conservés aux Archives nationales (infra : AN) – ou par les policiers parisiens conservés aux Archives de la Préfecture de police de Paris (infra : APPP). Sauf mention contraire, les documents cités et référencés AN seront les rapports établis par les procureurs au Garde des sceaux le jour même ou le lendemain de l’exécution ; ceux référencés APPP les rapports des chefs de la sûreté parisienne au préfet de police immédiatement après l’exécution.
Voir Anne Carol, Physiologie de la veuve. Une histoire médicale de la guillotine, Seyssel, Champ Vallon, 2013.
Code criminel de la France, vol. 2 : Code pénal, article 14, Cologne, Librairie de Keil, 2e édition, 1811, p. 3.
Archives parlementaires, 1790, tome XI, p. 279 (souligné par moi).
Voir J.S.G. Nypels, Le Droit pénal français progressif et comparé. Code pénal de 1810 accompagné des sources, des discussions au Conseil d’État, des Exposés des motifs et des rapports faits au corps législatif, Bruyant-Christophe, 1864. En revanche, le souci d’exclure tout appareil en cas d’inhumation familiale n’est pas une mesure vexatoire, mais une précaution politique, destinée à éviter d’éventuelles manifestations d’opposition.
AN, dossier François Gautier, BB/24/2039 (1).
AN, dossier Gaussuin, BB/24/2063.
Sur la sépulture des suppliciés, voir Régis Bertrand, Anne Carol, Isabelle Renaudet (dir.), Figures de l’anomie mortuaire, Aix-en-Provence, PUP (sous presse).
AN, dossier Eyraud, BB/24/2070.
Même chose pour Léon Vitalis, décapité le 17 août 1877 place Sébastopol à Marseille, ou pour Claude Alphonse Léonard, décapité le 26 mars 1862 à Pertuis et confié aux pénitents noirs. Sur le rôle des pénitents, voir Régis Bertrand, « L’exécution et l’inhumation des condamnés en Provence (XVIIIe et XIXe siècle) d’après les archives des compagnies de pénitents », dans B. Garnot (dir.), Histoire et criminalité de l’Antiquité au XXe siècle, Dijon, EUD, 1991, pp. 75-84 ; « Que faire des restes des exécutés ? », dans R. Bertrand, A. Carol (dir.), L’Exécution capitale. Une mort donnée en spectacle, XVIe-XXe siècle, PUP, Aix-en-Provence, 2003, pp. 43-57.
AN, dossier Tourres, BB/24/2038.
Régis Bertrand, Anne Carol (dir.), Aux origines du cimetière contemporain. Le décret de Prairial et son application, Aix-en-Provence, PUP, 2014.
AN, dossier Bayon, BB/24/2037.
M. Du Camp, Paris. Ses organes, ses fonctions. Sa vie jusqu’en 1870, Monaco, Rondeau, 1993, p. 333 [1re éd. 1870].
APPP, dossier Billoir, lettre du commissaire de police de Gentilly au préfet de police, BB 887.
Rafael Mandressi, Le Regard de l’anatomiste, Paris, Seuil, 2003.
Anne Carol, Physiologie de la veuve, op. cit.
Ilsen About, « Les artefacts de l’identité. Expositions et esthétique de l’identité judiciaire, 1880-1914 », in Michel Porret et alii (éd.), Bois, fers et papiers de justice. Histoire matérielle du droit de punir , Genève, Georg, 2013, pp. 315-333.
Anne Carol, op. cit.
C’est le cas de Joseph Gagnier, dit « Gagny », « assassin de la Gloire- Dieu », condamné à mort le 17 mai 1885, guillotiné le 2 juillet 1885 à Troyes.
[Complainte], Le Crime d’Empouillac. Assassinat de M. le Bon de La Tombelle… Affaire Mitron et Lasserre. Leur condamnation à mort et leur exécution, Pau, imprimerie Véronèse, 1874.
Paul Bert, « Observation à propos des expériences sur les décapités », Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, 20 juillet 1885, p. 273.
APPP, dossier Campi, rapport du commissaire de la sûreté, BA82.
AN, dossier Géomay, BB/24/2067.
L’Aurore, mardi 22 avril 1913. La Faculté se venge-t-elle ? Elle dé-daignera le corps de Soudy, contrairement à ceux de ses deux autres comparses guillotinés le même jour.
« Congrès d’anthropologie criminelle », Archives de l’anthropologie criminelle, 1889, p. 557.
L’argument est encore utilisé par Albert Naud ou Albert Camus au XXe siècle.
Régis Bertrand, « La “ transition funéraire en France ” : une rapide synthèse », Mort et Mémoire, Marseille, La Thune, 2011, pp. 21-56.
« Le corps de Prado », La Petite Presse, 31 décembre 1889.
Jean-Marc Berlière, Le Crime de Soleilland. Les journalistes et l’assassin, Paris, Tallandier, 2003.
Cette recherche a bénéficié de l’aide de l’ANR, programme CoRPS ANR-08-BLANC-0164-1.